La sixième annulation
La sixième : Celui qui se moque d’une chose faisant partie de la religion, ou de la récompense d’Allah ou du châtiment est un mécréant, cela est prouvé par les versets « Dis : Etait-ce d’Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous excusez pas, vous êtes certes devenu mécréant après avoir cru » (sourate 9 versets 65-66)[1]
[1] La sixième annulation de l’islam : Celui qui se moque d’une chose faisant partie de la religion, ou de la récompense d’Allah ou du châtiment est un mécréant.
Lorsqu’il se moque de la prière, il devient mécréant. Lorsqu’il se moque de la Zakât, il devient mécréant. Lorsqu’il se moque du jeûne, il devient mécréant. Lorsqu’il se moque des prieurs, c’est à dire qu’il se raille de cette prière que les musulmans prient, il devient mécréant. Ou s’il se moque de la barbe, il devient mécréant, car détester la barbe c’est détester ce avec quoi est venu l’islam comme ordre de laisser pousser abondamment la barbe, qui fût ordonné sur la langue du messager d’Allah, cela est mécréance. Mais lorsqu’il se moque de la barbe d’un individu (N.T : sans se moquer de la barbe en elle-même) ou de sa personne, alors il ne devient pas mécréant en faisant cela.
Et également, lorsqu’il se moque du paradis, en disant « Comment ça le paradis ?! Le paradis ? C’est la récompense des croyants ! » En se moquant. Ou bien en se moquant de l’enfer en disant « L’enfer ?! C’est le châtiment des mécréants ! » En se moquant, en se raillant, il devient mécréant, qu’Allah nous protège. Ou bien quand tu dis « Quiconque dit « lâ ilâha illa llah, ses péchés sont pardonnés » ou le hadith « Celui qui dit soubhânallah wa bihamdihi cent fois, ses péchés lui sont pardonnés même s’ils étaient aussi grand que le contenu de l’océan. » (Rapporté par Al Boukhârî et Mouslim et d’autres…) celui qui se moque de cette récompense, s’en raille, à cause que selon lui ce n’est pas vrai, est certes un mécréant.
Lorsqu’il se moque d’une chose faisant partie de la religion du messager d’Allah –salla llahou ‘alayhi wa sallam- ou se moque de la récompense qu’Allah a préparée pour les obéissants, selon les bonnes actions ; ou bien du châtiment qu’Allah a préparé pour les désobéissants ou pour les mécréants, il devient alors mécréant. Et la preuve de cela est la parole d’Allah dans la sourate « Le repentir » : « Dis : Etait-ce d’Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous excusez pas, vous avez certes mécru après avoir cru » (sourate 9 versets 65-66) » Allah leur a affirmé la mécréance après la foi.
Ce verset fût révélé sur un groupe de combattants lors de la bataille de Taboûk, qui se moquèrent du messager d’Allah –salla llahou ‘alayhi wa sallam- et de ses compagnons, comme cela fût expliqué dans le hadîth, ils se disaient entre eux « Nous n’avons jamais vu de gens comme nos lecteurs de Coran avec un aussi gros ventre, une langue aussi menteuse, et aussi lâche au combat » ils visaient par cela le messager d’Allah et ses compagnons.
En d’autres termes, ils disaient : « Nous n’avons jamais vu de gens qui mangent autant qu’eux, qui mentent autant dans leur propos, et qui sont aussi lâche pendant le combat contre les ennemis. » Mais ‘Awf ibn Mâlik –qu’Allah l’agréé- passa par-là et les entendit alors qu’ils parlaient, et dit à celui qui parlait : « Tu mens, mais tu n’es en fait qu’un hypocrite, et je m’en vais en informer le messager d’Allah –‘alayhi salât wa salâm-. » Il alla donc chez le messager –salla llahou ‘alayhi wa sallam- pour l’informer, mais lorsqu’il arriva, la révélation l’avait précédé, Allah révéla le verset « Dis : Etait-ce d’Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous excusez pas, vous avez certes mécru après avoir cru » (sourate 9 versets 65-66).
L’homme qui avait proféré ces paroles alla chez le prophète –salla llahou ‘alayhi wa sallam- pour se donner des excuses, il dit « Ô messager d’Allah, ce que j’ai dit, je l’ai dit sans le penser, nous disions cela pour plaisanter, je ne pensais pas ce que je disais » et le messager d’Allah ne cessait de réciter le verset « Dis : Etait-ce d’Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous excusez-pas, vous avez certes mécru après avoir cru ».
L’homme s’agrippait à la sangle du chameau de messager –salla llahou ‘alayhi wa sallam- c’est la corde qui est accrochée au ventre du chameau, ses jambes traînaient par terre, et les pierres du sol blessaient ses pieds, et il ne faisait que s’excuser, « Ô messager d’Allah, je ne le pensais pas, nous plaisantions » et le messager d’Allah ne cessait de lire « Dis : Etait-ce d’Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous excusez pas, vous avez certes mécru après avoir cru » il lui a confirmé la mécréance après la foi Ne vous excusez pas, vous avez certes mécru après avoir cru.
Lorsque le faite que ceux là, en se raillant du messager et de ses compagnons en disant « Ils mangent beaucoup, et mentent en parlant, et ils sont lâches au combat » que dire alors de ceux qui se moquent de la religion même du messager –salla llahou ‘alayhi wa sallam-, ils sont encore plus concernés que ceux là.